Une mystérieuse découverte : des objets incas remettent en question l’histoire d’une civilisation mythique

Les mystérieux khipus incas intriguent les chercheurs depuis des décennies. Ces objets faits de cordes nouées servaient de système de communication et d’enregistrement pour l’Empire Inca. Aujourd’hui, une nouvelle étude révèle un lien numérique fascinant entre deux khipus historiques, ouvrant une fenêtre sur les pratiques complexes de cette civilisation disparue.

Les khipus, un langage de nœuds

Les khipus se composent de cordes colorées et de nœuds, chaque élément ayant une signification spécifique. Les chercheurs savent que, pour la plupart, les nœuds représentaient des chiffres.

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Ces cordes, élaborées à partir de coton ou de fibres de camélidés, étaient souvent teintées. Parfois, elles incorporaient même des fibres végétales ou des cheveux humains, témoignant de leur complexité.

Une découverte numérique révolutionnaire

Récemment, une étude a mis en lumière la corrélation entre deux khipus importants : l’un, le plus grand jamais découvert, et l’autre, l’un des plus complexes. Cette découverte repose sur l’analyse numérique.

Les deux khipus utilisent des cordes « diviseuses » rouge et blanche pour séparer des groupes de dix ou sept. Cette structure mathématique complexe a permis de relier les deux objets.

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Le rôle des khipus dans la société inca

Essentiels pour l’administration de l’Empire Inca, les khipus enregistraient des données variées. Inventaires, recensements de population et obligations fiscales figuraient parmi leurs usages.

Les « khipukamayuqs », artisans spécialisés, prenaient des décisions minutieuses quant à la construction de ces dispositifs, tels que la couleur, le sens de torsion et la position des nœuds.

@deckert

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Une piste numérique précieuse

Depuis plus d’un siècle, les chercheurs espèrent que des motifs émergeront de l’étude collective des khipus. Grâce à la numérisation, ces données sont aujourd’hui disponibles via des plateformes dédiées.

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Les avancées technologiques permettent d’explorer plus profondément ces artefacts et de découvrir de nouvelles connexions numériques parmi les khipus existants.

Un savoir en péril

Seulement une fraction des khipus a survécu jusqu’à nos jours. Les conditions climatiques défavorables et l’obsolescence des institutions qui les utilisaient ont contribué à cette rareté.

Actuellement, environ 1 600 khipus sont conservés dans des collections à travers le monde. Moins de la moitié d’entre eux ont été numérisés.

Vers de nouvelles découvertes

Les efforts de numérisation se poursuivent, avec l’espoir de révéler davantage de secrets des khipus. Ces découvertes pourraient enrichir notre compréhension des peuples andins.

Chaque étape franchie dans l’étude des khipus éclaire un peu plus les pratiques anciennes et complexes de cette civilisation fascinante.

Que nous réservent encore les khipus, ces gardiens silencieux d’un savoir ancestral ?

Source : Sciencealert