La proposition de la SNCF d’augmenter les salaires de 2,2 % en 2025 suscite à la fois espoir et scepticisme. Cette annonce, bien que prometteuse, dépend de la signature de l’accord par au moins deux des quatre syndicats principaux. Derrière cette initiative, la SNCF cherche à renforcer le pouvoir d’achat de ses employés, tout en tenant compte de l’inflation prévue par la Banque de France.
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Un effort pour protéger le pouvoir d’achat
Pour la quatrième année consécutive, la direction de la SNCF propose une augmentation salariale supérieure à l’inflation. Avec une hausse de 0,7 point au-dessus de l’inflation prévue à 1,5 %, la SNCF vise à protéger et améliorer le pouvoir d’achat des cheminots.
Cette augmentation est composée de plusieurs volets : des avancements liés à l’ancienneté et des augmentations individuelles représentant 1,7 %, avec une augmentation générale des salaires de 0,5 %.
🚄 Si la #greve ce jeudi s’annonce limitée, les syndicats de @GroupeSNCF ont mis la pression sur les salaires.
💰La direction propose +2,2% en 2025, après les +17% cumulés entre 2022 et 2024. Bien plus que la majorité des Fr… @MagazineCapital ⤵️https://t.co/650QVbRhNr— Sébastien Pommier (@Seb_Pommier) November 21, 2024
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Des conditions à remplir
La proposition de la SNCF est conditionnée à la signature de l’accord par au moins deux syndicats sur quatre. Sans cet accord, certaines mesures, comme l’augmentation générale de 0,5 % et la revalorisation de la prime de travail de 15 euros par mois, ne pourront pas être appliquées.
La date limite pour la signature est fixée au 29 novembre. Les syndicats doivent donc consulter leurs adhérents rapidement pour prendre une décision.
Réactions syndicales mitigées
Tandis que la CFDT-Cheminots se félicite d’avoir obtenu une avancée contre le gel des salaires, d’autres voix, comme celle de Sud-Rail, expriment leur mécontentement. Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail, considère que ces mesures ne sont pas à la hauteur des attentes.
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En parallèle, un appel à la grève est prévu, bien qu’il ne soit pas directement lié à la question des salaires. Cela montre une tension latente malgré les annonces faites.
| 📈 Progrès | La SNCF propose une hausse de 2,2 % des salaires, supérieure à l’inflation. |
| 📝 Condition | L’accord doit être signé par deux syndicats pour être appliqué. |
| 🤔 Réaction | Les syndicats sont divisés sur la pertinence de l’augmentation proposée. |
Une nouvelle stratégie de négociation
La direction de la SNCF a décidé de modifier le calendrier des négociations salariales. Elles se tiendront désormais à la fin du premier trimestre, après la publication des résultats annuels de l’entreprise.
Cette décision s’inscrit dans une volonté de synchroniser les discussions salariales avec la situation financière réelle de la SNCF, potentiellement pour mieux ajuster les propositions en fonction des résultats.
Les cheminots doivent-ils s’attendre à de nouvelles surprises dans les discussions salariales futures, ou cette stratégie marquera-t-elle un tournant dans la politique de rémunération de la SNCF ?
