Le coronavirus a eu pour effet de renvoyer tout le monde à la maison sur fond de confinement. Si ses premiers effets tardaient à venir, les voici désormais officiels dans la mesure où les chiffres du chômage sont arrivés, et les nouvelles ne sont pas bonnes. En effet, le chômage aurait progressé de 7 % durant le mois de mars seulement. Une hausse qui s’explique notamment par le ralentissement de l’activité économique, qui a du mal à accuser le coup, malgré le télétravail.
Une hausse spectaculaire
Jamais la France n’aura enregistré une telle hausse du taux de chômage sur une période de 30 jours. En effet, les chiffres ont été publiés en début de semaine et désormais le nombre de personnes sa demandeurs d’emploi sans aucune activité s’établit désormais à 3,732 millions de personnes. Un sombre record qu’il convient de souligner.
Ce qui signifie upso facto que la France est officiellement entrée en récession. Une récession absolument pas artificielle, et qui devrait perdurer quelques mois, voire plus, après la sortie de crise du COVID-19.
Au total on compte 246 000 chômeurs en plus dans notre pays depuis le 31 mars dernier.
Une tendance sans niche
Aucune couche sociale n’est épargnée, aucune tranche d’âge n’est excusée par la récession. Dans le détail on note une hausse des chômeurs âgés de moins de 25 ans de l’ordre de 1,1 %. Une hausse qui culmine à 2 % chez les plus de 50 ans.
Le chômage partiel n’y change rien
Du fait de l’accroissement des effectifs des catégories A, B et C et l’abaissement aiguë des sorties de chez Pole Emploi, le marché du travail s’est contracté sans raison aucune. Et même le dispositif du chômage partiel financé par l’état, n’y change absolument rien.
Un avenir sombre
Si la crise du COVID-19 se poursuit, en mai 2020 on comptera la bagatelle de 460 000 demandeurs d’emplois en plus sur l’ensemble de l’année, comparativement à l’année dernière à la même période.
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