Comme nombre de pays développés, le Royaume-Uni fait face à une pénurie de personnel de santé. De même que des infrastructures à même de prendre en charge efficacement les patients. Ce phénomène pousse parfois certains centres de santé à user de méthodes peu orthodoxes pour l’internement des malades. Comme cela fut le cas dans un hôpital du nord de l’Angleterre où un enfant fut hospitalisé le weekend dernier à même le sol. Cette affaire qui a été relayée par la presse risque de coûter l’élection législative au parti conservateur amené par Boris Johnson.

Une affaire qui risque de peser sur les élections

Les Britanniques sont appelés aux urnes le 12 décembre prochain afin d’élire leur Premier Ministre et leurs députés, ainsi que leur parti au pouvoir. Or depuis les 15 dernières années ce sont les conservateurs qui ont été aux affaires courantes.

Un enfant de 4 ans hospitalisé à même le sol – Crédits photo : YouTube

Et ceux-ci ont introduit le Royaume-Uni dans une politique d’austérité qui a conduit à la réduction des budgets des départements de la santé et de la défense. Ce qui explique la pénurie de main d’oeuvre, notamment des médecins et des infirmiers, dans les hôpitaux publics. Ainsi que les difficultés à recruter dans l’armée. Au point où les salaires étant trop bas, les pouvoirs Britanniques ont dû ouvrir le recrutement militaire aux ressortissants du Commonwealth miroitant une résidence permanente ou un accès facilité à la citoyenneté.

L’affaire du petit britannique de 4 ans hospitalisé à même le sol risque de pousser les britanniques à voter pour le parti travailliste, qui y a vu une aubaine électorale.

La réponse de Boris Johnson

Alors qu’il était interviewé au sortir du 10 Dawning Street à Londres, Boris Johnson le Premier Ministre Britannique sortant a été interpellé par un journaliste au sujet de l’affaire du jeune garçon de 4 ans.

Ce dernier annonce avoir pris l’ampleur de l’état de la NHS (l’organisme garant du système de santé du Royaume-Uni) . Il en a profité pour promettre d’investir dans le système de santé tout en rappelant que la pire chose serait de prolonger l’impasse politique.

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