Samedi 10 août, un Norvégien est entré dans une mosquée d’Oslo et a ouvert le feu sur les fidèles présents. Immobilisé par l’un d’entre eux, il n’a heureusement provoqué la mort d’aucun innocent.
Un jeune norvégien vivant à proximité de la mosquée
Le jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, était connu des services de police d’Oslo. En revanche, il n’avait aucun antécédent criminel.
Il a fait irruption dans la mosquée ce samedi matin, habillé en noir, la tête protégée par un casque et le corps équipé d’un gilet pare-balles. Il a fait feu sur les trois fidèles présents.
L’un des fidèles a réussi à maitriser le tireur, qui a pu être arrêté par les forces de l’ordre. Bien que choquées, les victimes présentes n’ont eu à déplorer qu’un blessé.
Aux dernières nouvelles, la mosquée n’avait reçu aucune menace avant l’attaque armée du jeune Norvégien.
Un cadavre lié au tireur retrouvé
Quelques heures après l’agression, la police a retrouvé un corps sans vie dans une maison de Baerum. Sans en dire plus, le porte-parole de la police a annoncé que la victime avait des liens de parenté avec le tireur et pourrait être connecté à l’attentat tenté plus tôt. La mort de ce parent est considérée comme « suspecte » par les forces de l’ordre.
Dimanche, lors de la fête de l’Aïd, la police a déployé davantage d’agents dans les rues (et en civil) pour garantir la sécurité de tous les citoyens.
Cette attaque apparaît dans un contexte de recrudescence d’attentats meurtriers causés par des suprémacistes blancs. Elle n’est pas sans rappeler l’attaque de Christchurch en Nouvelle-Zélande, ayant provoqué la mort de 51 personnes. L’auteur des faits avait ouvert le feu dans deux mosquées peuplées de fidèles.
