L’avenir du transport routier est soit à hydrogène, soit électrique. Mais plus électrique qu’à hydrogène, si l’on en croit les dernières tendances. Cependant, la démocratisation des voitures électriques se heurte à un frein majeur : leur coût. Bien que les pouvoirs publics agissent à coups de subventions et d’aides pour inciter à leur achat, leurs prix poussent les automobilistes à préférer les véhicules thermiques pour l’instant. Mais tout semble à croire que cela devrait changer bientôt.
Des véhicules électriques low-cost
Il existe déjà pas mal de références low-cost dans le catalogue des véhicules électriques actuellement disponibles sur le marché. Notamment chez Renault et sa filiale Dacia, qui disposent de la Zoe et du Spring dont les tarifs sont hautement compétitifs.
Cependant, à gabarit et performances + autonomie égaux, ces modèles sont encore relativement onéreux par rapport aux véhicules thermiques. Cela devrait changer d’ici 5 à 6 ans, si l’on en croit une étude qui prédit que les voitures électriques deviendraient d’ici là moins chères à construire que les thermiques. Ce qui aurait pour effet de pousser les prix vers le bas et ainsi inciter les consommateurs à opter d’emblée et en première intention aux électriques.
“Les berlines et les SUV électriques seront aussi peu coûteux à produire que les véhicules à essence à partir de 2026 et les petites voitures suivront en 2027“ souligne l’ONG Bloomberg New Energy Finance (BNEF).
Comment expliquer cette baisse du coût de production ?
La question est tout à fait logique. Et la réponse tout simple : les batteries. En effet si la coque d’une voiture électrique est déjà pratiquement similaire à celle d’une thermique en termes de coût de production, ce sont les batteries qui gonflent le prix final du véhicule.
Or BNEF anticipe une baisse drastique du coût de fabrication des batteries pour véhicules électriques dans les 3 à 5 années à venir. Ce qui aurait pour impact la réduction du prix final des modèles électriques.
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