Le transport maritime a beau être la pierre angulaire du commerce mondial, il n’en demeure pas mois qu’il est à l’origine d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre. Et du coup, pour juguler ce cercle vicieux ou du moins essayer d’en réduire l’ampleur, il est important de réduire les émissions carbone du transport maritime. Alors acteur majeur de ce secteur, le danois Maersk prépare l’avenir avec un porte-conteneurs zéro émissions propulsé au bio-méthanol.
Maersk monte au créneau contre le carbone maritime
Bien que son nom ne vous évoque rien, Maersk est sans doute le transporteur qui a fait transiter votre automobile, votre smartphone et même probablement votre gigot d’agneau, de leurs sites de production jusqu’en France.
Il s’agit donc d’un acteur majeur du transport maritime, qui a ses tentacules un peu partout. A l’origine de la production chaque année de millions de tonnes de gaz à effet de serre, le danois cherche à faire amende honorable en transformant sa flotte de porte-conteneur en engins flottants durables.
En effet, la firme fait face à la demande croissante de ses clients pour des chaînes d’approvisionnement durables. Ce qui pousse donc Maersk, troisième armateur et numéro un mondial du transport maritime de conteneurs, à accélérer la décarbonisation de ses opérations en eaux.
Des progrès technologiques
C’est à l’innovation que Maersk doit son salut. En effet, comme l’affirme la firme elle-même, c’est « grâce aux progrès technologiques et à la demande croissante des clients pour des chaînes d’approvisionnement durables, A.P. Moller-Maersk accélère les efforts de décarbonisation des opérations maritimes avec le lancement du premier navire de ligne neutre en carbone en 2023 – sept ans avant l’objectif initial de 2030« .
Du coup, Maersk prédit l’avènement des navires de ligne neutres en carbone pour dans 2 ans à peine.
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