En 2017 Renault lançait en Chine le City K-ZE. Soit un mini-SUV aux allures assez sobres et uniquement destiné au marché chinois. Cependant Renault n’avait pas prévu que hors de l’Empire du Milieu justement, la demande serait aussi forte. Du coup la marque au Losange a pris la résolution de développer une version européenne de la City K-ZE, en partenariat avec Dacia sa filiale entrée de gamme. Désormais officielle, cette version européenne de la City K-ZE n’est rien de moins que le SUV électrique le moins cher du monde. Le Dacia Spring est officiel.
Une stratégie axée sur la réduction des coûts
Dacia est une marque inconnue du grand public il y a 20 ans à peine. Et depuis la firme s’est imposée comme incontournable pour Renault, qui s’en sert pour inonder les marchés mondiaux de modèles low-cost calqués sur ses productions plus haut de gamme.
A l’instar de la Sandero qui est une Clio survitaminée. Ou le Duster qui est à l’heure actuelle l’un des SUV les plus accessibles et moins chers du marché.
Du coup même pour l’électrique Dacia se devait de proposer une copie respectant sa politique tarifaire très agressive.
Chose faite puisque le Dacia Spring s’affiche à 10 900 euros une fois les primes à la conversion déduites. Pour parvenir à ce résultat cependant d’importantes concessions ont dû être faites.
Un SUV qui va droit au but
Loin de Dacia l’idée de s’accommoder de fioritures inutiles qui feront gonfler artificiellement les prix finaux de son premier véhicule électrique.
Le Spring dispose d’un moteur de 33 kW ou 44 ch. Qui lui octroie logiquement une accélération moins fulminante. Mais suffisante pour apprécier le trajet.
Sous son capot aux airs de Sandero Stepway restylée on retrouve un pack de batteries qui confère 220 km d’autonomie.
Il se murmure même qu’une version haut de gamme proposée à 17 900 euros prochainement offrira 300 km de route sans polluer la planète.
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