Le 19 décembre 1967 est resté une date importante pour les femmes en France, car elles avaient accès à la pilule. Seulement, après 50 ans d’utilisation intensive de la pilule contraceptive, cette dernière est en déclin. Elle est remplacée par des méthodes moins hormonales telles que le stérilet.
Les effets secondaires mis en cause
Le chiffre d’utilisation de la pilule contraceptive est en constante baisse depuis 2010, elle passe de 45 % à 36,5 % en 2016 selon les informations de l’Agence sanitaire santé publique France parues au mois de septembre. Il s’agit donc d’une première diversification des méthodes de contraception en France depuis l’avènement de loi Neuwirth sur la législation de la contraception.
La chute de la pilule contraceptive débute en 2012 dus à une polémique sur les risques d’utilisation des pilules de 3e et 4e génération qui seraient liées à des accidents vasculaires cérébraux. Les femmes de 25 ans et plus sont celles qui se sont interrogées le plus sur les effets secondaires de cette méthode contraceptive. Les risques de cancer et de maladie cardiovasculaire sont les premiers mis en cause par ces dernières. Cependant, la pilule maintient sa position à cause des 15-19 ans qui la plébiscitent, car elle est remboursée par la Sécurité sociale.
Montée en puissance des autres moyens de contraception
La diminution de la prise de la pilule fait le bonheur du stérilet qui subit une augmentation de 6,9 points comparée à 2010. En effet, nombre de femmes l’approuvent, car elles veulent préserver leurs corps et leurs cycles naturels. Les méthodes dites traditionnelles par contre, sont utilisées uniquement par 5 % des femmes. Il s’agit de la méthode des températures, du retrait et de la symptothermie.
En plus du stérilet, d’autres moyens de contraception ont subi une hausse notable depuis 2010. Il s’agit de l’implant avec 1,9 point de plus et le préservatif, 4,7 points de plus. Mais ce dernier, pas très utile pour la contraception reste tout de même efficace contre les infections sexuellement transmissibles.