Est-ce réellement un constat ? Ou alors un fait ? Car si on y regarde de plus près seuls les pays sans passé colonial et surtout non engagés sur les théâtres de guerre s’en sortent plus facilement face au COVID-19. Après le Groenland et l’Islande, c’est au tour de la Nouvelle-Zélande, d’annoncer officiellement être débarrassée du coronavirus. Il subsiste des cas de patients infectés, mais pas de nouvelle infection et la grande majorité de la population a été testée. Une prouesse dont devraient s’inspirer les puissances occidentales.
La Nouvelle-Zélande fait barrière et évince le COVID-19 de son sol
Le pays avait déclaré l’urgence sanitaire tout en décrétant le niveau d’alerte 4 pouce qui est des risques liées à la propagation du virus.

Pourtant cela fait pratiquement une semaine que la Nouvelle-Zélande n’a pas enregistré le moindre nouveau cas d’infection nouvelle au nouveau coronavirus. Comme l’a annoncé elle-même la Directrice de la Santé Publique, Caroline McElnay via son compte Twitter officiel :
3 new confirmed cases.
No additional deaths.
1252 recoveries.
6 people in hospital.
Total #COVID19 cases: 1479
Just in, from Dr Caroline McElnay.@1NewsNZ— Abbey Wakefield (@Beywake) May 1, 2020
Dans les détails, la Nouvelle-Zélande aura fait face à 1 490 cas de patients testés positifs su COVID-19. 1 252 personnes ont recouvré la santé et le pays ne compte qu’une vingtaine de décès pour 200 cas encore actifs mais sous rémission de la maladie. Seuls 3 nouveaux cas ont été annoncés depuis une semaine. Le pays pousse un ouf de soulagement.
Qu’est-ce qui explique les résultats de ces pays ?
Dans un premier temps ce sont les mentalités qui sont différentes. Tandis qu’en France les populations rechignent à obtempérer à chacune des recommandations des pouvoirs publics, sous les cieux d’Islande, de Nouvelle-Zélande ou du Groenland la situation est toute autre puisque la population a confiance en leurs institutions et ceux qui les incarnent.

De plus ces pays ont réalisés des dépistages massifs de leur population respective. Dans le cas de la Nouvelle-Zélande ce sont pas moins de 100 000 personnes à risque qui ont été testées. Soit une efficacité de 100 %. Pas facile de faire mieux.