Un médecin pour éviter de se faire prendre par sa femme donnait rendez-vous à ses maîtresses rencontrées sur internet dans son cabinet. Une faute déontologique selon l’Ordre des médecins qui lui a appliqué une sentence de 6 mois.
Il organisait des rendez-vous coquins dans un cabinet
Pour ne pas éveiller les soupçons de sa femme, un praticien a développé une idée qui ne manquait pas d’originalité. Il s’est permis de transformer son lieu de travail en un lieu de plaisir. Le médecin prenait soin de se libérer en soirée pour accueillir ses maîtresses.
Dans ces rendez-vous organisés sur des sites de rencontre, il fixait comme lieu de rencontre son cabinet. Ce généraliste ariégeois monopolisait ainsi son lieu de travail pour se divertir sexuellement. Il a été jugé que ces rencontres non professionnelles sont opposées à la morale médicale selon l’Ordre des médecins.
Le pot aux roses dévoilé par son ex-femme
C’est son ex-épouse qui a interpellé le Conseil de l’ordre des médecins. Elle est tombée sur des mails qui prouvaient les multiples infidélités de son époux, elle n’a pas hésité par la suite à engager un acte de divorce. Le médecin a dû comparaître devant le Conseil départemental de l’ordre des médecins. Ses pairs lui reprochent « d’user très régulièrement de sa qualité de médecin et de son cabinet médical à des fins d’activités sexuelles qu’il organise de manière habituelle à partir de sites de rencontres ».
Afin de bien lui faire comprendre que son attitude était néfaste pour son univers professionnel, le généraliste a reçu une sentence de six mois de suspension, dont trois mois ferme. Une amende de 1 500 euros a aussi été retenue contre lui. Ce jugement a eu lieu le 29 septembre dernier et son cabinet a été fermé le 13 novembre. Il pourra donc rouvrir pour la Saint-Valentin, une coïncidence ironique.
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