Le lien entre la pollution de l’air et les maladies respiratoires est bien établi, mais le Fonds des Nations unies pour l’enfance a déclaré dans un rapport paru mercredi dernier que de plus en plus de recherches scientifiques démontrent que la pollution de l’air peut endommager définitivement le cerveau des bébés.
17 millions de bébés menacés par la pollution
Le développement du cerveau de millions de bébés est mis en danger à cause de la pollution de l’air. Selon l’UNICEF, environ 17 millions d’enfants ayant moins d’un an vivent dans des régions où l’air pollué est six fois plus élevé par rapport aux limites internationales.
Les particules polluantes nuisent aux poumons qui se développent chez les bébés. Elles peuvent endommager les tissus cérébraux et nuire au développement cognitif, ce qui pourrait avoir des conséquences permanentes plus tard. La pollution de l’air est l’une des plus grandes menaces pour la santé des enfants dans le monde.
L’organisme des Nations unies a déclaré que sur ces 17 millions de bébés vivants dans un périmètre pollué, 12,2 millions vivent en Asie du Sud, ce qui est très élevé. En Asie de l’Est et au Pacifique, c’est 4,3 millions de bébés qui respirent de l’air toxique.
Une action urgente est nécessaire
90 % du développement du cerveau se produit dans les cinq premières années de la vie d’un enfant. Le rapport de l’UNICEF, intitulé Danger dans l’air, explique à quel point le cerveau du jeune enfant est vulnérable à la moindre petite dose de produits chimiques toxiques.
La réduction de l’exposition des enfants commence par une qualité de l’air qu’ils respirent, le rapport soutient l’amélioration des connaissances et la surveillance de la pollution de l’air. « Aucun enfant ne devrait avoir à respirer un air dangereusement pollué et aucune société ne peut se permettre d’ignorer la pollution de l’air », a conclu Antony Lake, directeur de l’UNICEF.
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