Après avoir testé avec succès un missile susceptible de frapper n’importe où sur le continent américain, le président nord-coréen a affirmé que son pays était devenu un État nucléaire. Ce tir de missile met fin à plus de deux mois de répit. Ce geste est une bravade destinée à provoquer Trump.
Une arme d’une très grande portée
La nouvelle arme nucléaire de Pyongyang a été qualifiée par la presse comme étant la plus sophistiquée à ce jour. Il s’agit d’un missile intercontinental de type ICBM HWasong-15 doté d’une large ogive lourde susceptible de frapper le continent américain. Selon la Corée du Nord, l’engin se serait endommagé à 950 km du lieu de lancement après avoir atteint une altitude de 4 475 km.
Un expert a quant à lui estimé que la trajectoire en cloche et à la verticale du missile laissait penser qu’il avait une portée de 13 000 km. Ce qui en fait la plus longue distance pour un missile testé par Pyongyang. Ce lancement est avant tout un défi lancé à Trump ; ce dernier qui dernièrement a déclaré vouloir sanctionner la Corée du Nord tout en la faisant figurer sur sa liste d’États terroristes.
Une réunion impérative du Conseil de sécurité
Mis au courant de cette situation, Trump aurait tout simplement déclaré, « on va s’en occuper ». Que voudrait-il exactement dire par là ? Les pays voisins de la Corée du Nord eux se sont montrés très clairs. Le premier ministre japonais y voit un acte d’agression qui ne saurait être toléré.
Quant au président sud-coréen, il a condamné l’irresponsabilité de Pyonyang. De toutes les façons, ces trois dirigeants ont demandé en urgence une réunion du Conseil de sécurité sur la Corée du Nord. Celle-ci aura lieu aujourd’hui à 21 h 30 GMT.
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