Parce qu’elle veut réduire ses coûts pour les 3 prochaines années, la Société Générale compte supprimer 900 postes et fermer 300 agences en France. Dans son plan stratégique, elle souhaite économiser 1,1 milliard d’euros, augmenter son chiffre d’affaires de 3 % par an et ses actions à 6,5 euros au lieu de 4,3 en 2020 estimé par les analystes.
Beaucoup d’économie pour une croissance rentable et durable
Pour Frédéric Oudéa, Directeur général de Société Générale, le monde bancaire est en pleine mutation industrielle et il faudrait s’y adapter. Le but est de rebooster la croissance en la rendant durable. L’économie concerne en particulier 3 domaines d’activités : banque de détail en France, activités internationales et grande clientèle.
C’est la banque de détail en France qui subira en 2020 les 300 fermetures d’agences et les 900 suppressions de postes qui, ajoutées aux 2 500 déjà annoncées en 2016, feront 3 500. Ce réaménagement entraînera une charge de 400 millions d’euros au quatrième trimestre. La surtaxe adoptée par le gouvernement à cause de l’annulation par le Conseil constitutionnel de la taxe sur les dividendes votée sous Hollande, débouchera sur une autre charge de 170 millions.
Tout en jouissant d’une diminution des coûts grâce à la numérisation, la part de grande clientèle verra ses recettes augmenter de plus de 25 % en 2020.
Plan d’investissements vers l’international
La Russie est le pays le plus visé par les investissements de la Société Générale. Ensuite suit l’Afrique. L’international reste l’axe principal de la Société Générale pour accroître ses recettes. Ses prévisions sont de l’ordre d’une augmentation de 5 % par an en ce qui concerne l’assurance et la banque de détail à l’international.
Le groupe financier, se concentrant sur ses nouveaux projets, n’a pas voulu aborder les questions qui fâchent. Qu’il s’agisse du fonds souverain libyen, de la manipulation du taux interbancaire Libor ou des violations d’embargos américains ; conflits qui ont plombé ses comptes.
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