Le 24 septembre, la CDU-CSU d’Angela Merkel remportait les élections. Malgré cette victoire, son parti n’avait pas obtenu la majorité au parlement. Son alliance avec un autre parti était la seule option pour continuer à gouverner avec une majorité stable. Mais après l’échec de la coalition avec le FPD et les Verts, les espoirs reposent maintenant sur le SPD.
Un SPD qui tergiverse
Malgré des mesures comme le mariage homosexuel et le salaire minimum, Martin Schulz – le chef de file du SPD – avait annoncé ne plus vouloir d’une quelconque coalition avec les chrétiens-démocrates. Sa défaite aux dernières élections législatives avait poussé le SPD à ne plus vouloir réitérer l’alliance de 2013. Les membres de ce parti pensaient que leur défaite était due à l’accord avec Merkel. Mais c’était sans compter l’échec des négociations entre la CDU-CSU, le FPD et les Verts.
Depuis, le pays est paralysé, d’autant plus que Merkel ne veut pas d’un gouvernement minoritaire. Dès lors, le SPD a été fortement relancé et le président de la République fédérale Frank-Walter Steinmeier en personne a rencontré Martin Schulz. De cet entretien, on ne sait pas grand-chose pour l’instant.
Martin Schulz mis sous pression
Les pressions subies par le chef du SPD sont tellement fortes que l’on se demande s’il ne cédera pas en fin de compte. Outre le président de la République qui est lui-même social-démocrate, plusieurs autres membres du parti commencent à ne plus tolérer l’attitude de Schulz. Au Bundestag, les discussions vont bon train et la balance penche vers une possible alliance avec Merkel.
C’est d’ailleurs l’avis de Karl Lauterbach, chef adjoint du SPD, qui met les pieds dans le plat et exprime clairement sa volonté de voir exister cette fameuse coalition. Cette dernière fera avancer le pays, même si à cause de cela l’AFD – le parti d’extrême droite – deviendra la première force d’opposition du pays.
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