Déflagration, c’est le titre d’un livre que s’apprête à publier ce jeudi Patrick Stefanini, l’ancien directeur de campagne de François Fillon lors des présidentielles 2017 en France. Un livre qui décrit les coulisses d’une campagne phagocytée par les affaires à scandales. Avant sa sortie, quelques notes sont parues dans la presse.
Affaire penelope fillon : non anticipée ?
C’est à l’issu d’un entretien avec la journaliste Carole Barjon que celui qui fut le bras droit de François Fillon jusqu’en mars 2017 a décidé de publier ce livre dont les bonnes feuilles sont parues sur le site Le Point. On note les révélations fracassantes qui ont émaillé sa campagne, dont celle des présumés emplois fictifs concernant sa femme Penelope Fillon.
Dans son livre, Patrick Stafinini affirme n’avoir jamais été au courant de cette affaire avant sa parution dans Le Canard Enchaîné. Selon le livre, l’un des proches de monsieur Stefanini s’est rapproché du journal satirique qui a affirmé avoir interrogé François Fillon. La discussion avait tourné autour de trois sujets : sa fortune, sa société 2F Conseil et l’emploi de sa femme.
Mais François Fillon ne dit mot sur cette affaire à son directeur de campagne. C’est quelques semaines plus tard lors d’un dîner avec le président du sénat Gérard Larchet qu’il apprend qu’un journaliste de la Revue des Deux Mondes avait déjà interrogé Fillon sur l’emploi de son épouse.
Un discours controversé
Alors que l’Affaire Penelope fait grand bruit dans la presse, et François Fillon mis en examen, un discours au Trocadéro se présente comme l’une des seules solutions pour galvaniser ses partisans. Mais François Fillon choisit plutôt les écrits de François Sureau, au détriment de celui de son collaborateur Igor Mitrofanoff. Pourtant, le candidat Les Républicains était au courant de la relation d’amitié entre maître Sureau et Emmanuel Macron.
De l’affaire sur l’aide au financement des primaires de Nicolas Sarkozy à l’affaire des costumes Bourgi, l’auteur s’interroge sur les silences répétés de François Fillon. Un silence qui a poussé Patrick Stefanini à démissionner le 5 mars 2017.