Dans un acte de résistance face à une décision de la Banque de France qui la prive de neuf mois de loyers, Danièle Trottini, propriétaire d’un appartement à Cannes, a initié une grève de la faim pour revendiquer ses droits. Un combat désespéré qu’elle compte mener jusqu’au bout.
Annonces de grève de la faim
Danièle Trottini, une habitante de Cannes, a recours à une méthode radicale pour exprimer son mécontentement et son sentiment d’injustice : la grève de la faim. C’est une mesure extrême qu’elle a décidé de prendre, après avoir constaté l’éradication de ses droits de propriétaire, suite à une décision de la Banque de France. Neuf mois de loyers non perçus, s’élevant à une somme totale de 16 000 euros, ont été effacés complètement par l’institution financière. Une réalité qui, bien sûr, ne va pas sans conséquences pour Mme Trottini.
Les effets de la grève
A force de résister à la nourriture, les premiers signes de fatigue ne tardent pas à se faire sentir. Le corps de la propriétaire de l’appartement commence à manifester son désaccord avec le régime de famine choisi. Danièle Trottini s’est retrouvée dans un état d’épuisement tel qu’elle a dû être conduite à l’hôpital suite à un malaise. Malgré cela, son esprit reste inébranlablement décidé à continuer le combat. Au micro de la chaîne CNEWS, elle a déclaré fermement : «Je ne lâcherai pas, j’irai jusqu’au bout».
Histoire de loyers impayés
L’affaire commence lorsque les locataires de l’appartement de Mme Trottini cessent progressivement de payer leur loyer. Plusieurs mois s’écoulent sans qu’aucun règlement n’arrive dans les caisses de cette propriétaire. Face à cette situation, Danièle Trottini adresse plusieurs demandes aux autorités compétentes, espérant une satisfaction de ses droits de propriétaire. C’est alors que la Banque de France intervient. Au lieu de soutenir la cause de la propriétaire, l’institution bancaire décide d’effacer les loyers en retard.
La position des locataires
Du côté des locataires, ceux-ci [maintiennent leur position](https://www.cnews.fr/squat) : ils ne quitteront pas l’appartement sans l’assurance d’un logement social. Malgré plusieurs mois de loyers impayés, ils campent sur leurs positions, se retranchant derrière leurs droits en tant que locataires.
Alors, où s’arrêtera cette lutte entre une propriétaire désespérée et une institution bancaire apparemment sourde à ses revendications ? Quelle est la limite de la résistance humaine face à un système qui semble prêt à piétiner les droits individuels pour maintenir l’ordre ? Ces questions restent, pour l’instant, sans réponse.