Des postes de police chinois clandestins opéreraient en France pour organiser des retours forcés selon une enquête récente, s’immisçant directement dans les droits des immigrants chinois.
La révélation des postes de police chinoise clandestins
Un rapport de l’association SafeGuard Defender, publié en 2022, expose un fait troublant : l’existence supposée de postes de police chinoise clandestins en France. Ce document recense quatre adresses précises : deux dans la capitale française, dans les 11e et 13e arrondissements, et deux autres situées en Seine-Saint-Denis. Le rapport mentionne également l’implication de l’un d’entre eux, situé à Aubervilliers, dans l’organisation de retours forcés vers la Chine. Cette information, corroborée par les services français de renseignements, met en évidence une potentielle violation des droits des immigrants chinois sur le territoire national.
Diffusion de l’information : une émission de télévision s’empare du sujet
L’émission « Envoyé spécial », diffusée le jeudi 2 mai dernier à 21h10, a fait échos à ces révélations. L’équipe de l’émission, se basant sur le rapport de SafeGuard Defender, a saisis l’occasion pour faire la lumière sur ce phénomène et pousser plus loin l’enquête. La couverture médiatique de ce sujet par une telle émission témoigne de son impact et de son intérêt public.
Retour forcé : un cas concret
L’émission de télévision relate notamment le cas de Ling, un ressortissant chinois, qui a été suivi par l’équipe d’Envoyé spécial jusqu’à l’aéroport de Roissy-Charles De Gaulle. Accompagné de membres d’une association franco-chinoise, il était en route pour embarquer sur un vol à destination de Canton. Néanmoins, deux heures après son départ, Ling a repris contact avec un certain Woo, lui signalant que des individus de l’ambassade l’avaient contraint à se rendre jusqu’à l’avion. Emprisonné par la panique, Ling a finalement réussi à s’échapper de la zone de départ, en poursuivant un homme qui était supposé avoir en sa possession son passeport.
Une réalité trouble
Malgré la tentative de retour forcé, Ling est parvenu à réchapper de ses « escorts » et à contacter Woo pour obtenir de l’aide. Un événement marquant, qui confirme la présence d’une mainmise étrangère sur le sol français, opérant dans l’ombre et cherchant à contraindre des ressortissants chinois à rentrer de force dans leur pays d’origine.
Si ces allégations sont avérées, elles pointent vers une violation flagrante des droits des immigrants et de la souveraineté nationale. Allons-nous rester indifférents face à ces violations des droits individuels et permettre une intrusion étrangère dans nos affaires juridiques et policières ? La question reste ouverte.