Le Brexit est devenu l’un des dossiers les plus chauds du moment, et celui qui refroidit depuis 3 ans déjà les relations entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Alors que la dernière tentative du gouvernement britannique de sortir de l’UE s’est soldée par un échec, un report et un retour aux urnes outre-Manche, l’écrasante victoire de Boris Johnson et du Parti Conservateur aux élections législatives vient remettre les pendules à l’heure. Le boulevard est grand ouvert pour un Brexit officiel le 31 janvier prochain.
Une victoire historique
Avec 44 % de sièges remportés au parlement, le parti conservateur a infligé aux travaillistes (plébiscités par 32,2 % des britanniques ayant voté) une sévère correction, une claque, un revers historique qui n’a pas été observé en Grande-Bretagne depuis Margaret Thatcher.

Un boulevard grand ouvert pour finaliser le Brexit
Ce gouvernement conservateur s’est vu attribuer un mandat fort pour réaliser le Brexit. Voilà les mots avec lesquels Boris Johnson, PM sortant du Royaume-Uni a salué la victoire du parti conservateur aux élections générales de son pays. Ce qui lui laisse donc finalement un boulevard grand ouvert pour finaliser le Brexit.
En effet, si Boris Johnson avait déjà réussi à négocier avec les 27 un accord accepté par l’UE formalisant la sortie du Royaume-Uni du regroupement économique, les opposants du parti conservateur, soit les travaillistes menés par Jeremy Corbyn, s’étaient catégoriquement alignés contre cet accord. Qui d’après eux ne garantissait pas une sortie indemne de leur pays.

Ce fait était surtout lié au fait que le parti conservateur était majoritaire, mais sans capacité de diriger seul. Du coup, les avis et voix des partis d’opposition étaient nécessaires pour faire valider au Parlement de Westminster l’accord négocié avec l’Europe. Désormais investi d’une majorité absolue au parlement, plus besoin pour Boris Johnson de négocier pour faire passer son accord à Westminster.