Le sénateur, Chuck Schumer, a appelé à une enquête sur FaceApp, qui modifie les photos des utilisateurs pour les rendre plus âgés ou plus jeunes. Dans une lettre publiée sur Twitter, M. Schumer a qualifié de profondément troublant le fait que des données personnelles de citoyens américains puissent être transmises à une puissance étrangère hostile.
La société russe qui a développé l’application après son succès ces derniers jours a soulevé des problèmes de confidentialité. FaceApp a précédemment nié toutes ces allégations. Wireless Lab, une société basée à Saint-Pétersbourg, a affirmé ne pas stocker d’images en permanence ni collecter des données, mis uniquement pour télécharger des photos spécifiques sélectionnées par les utilisateurs pour les retoucher.
Les préoccupations de Schumer
Même si l’équipe de R&D se trouve en Russie, les données des utilisateurs ne sont pas transférés vers le pays, a indiqué un communiqué de la société. M. Schumer a toutefois demandé au FBI d’ouvrir une enquête sur l’entreprise.
Ci-après des précisions sur cette affaire en anglais :
Il est très préoccupé à la fois par la protection des donnes en cours d’agrégation et par le fait que les utilisateurs sachent qui peut y avoir accès, a-t-il déclaré. Ses appels à une enquête interviennent après que le comité national démocrate ait averti les candidats à l’élection présidentielle de 2020 et leurs militants de ne pas utiliser l’application.
Risques sur la vie privée
Les risques d’atteinte à la vie privée ne sont pas clairs pour le moment, mais il est clair que les avantages d’éviter les applications sont plus importants que ces risques. La société a affirmé disposer d’environ 80 millions d’utilisateurs actifs.
En 2017, FaceApp a suscité de nombreuses critiques pour une fonctionnalité permettant aux utilisateurs de modifier l’appartenance ethnique d’une personne dans des selfies. La société s’est ensuite excusée et a retiré le filtre.