Le conseil militaire au pouvoir au Soudan et les dirigeants de l’opposition ont signé un accord de partage du pouvoir après des pourparlers qui ont duré une soirée. C’est un moment historique pour le pays, a déclaré le chef adjoint du conseil militaire au pouvoir au Soudan, Mohamed Hamdan Dagalo.
Le Soudan se trouve dans une situation vraiment catastrophique depuis le renversement du président Omar al-Bashir en avril par l’armée. Les manifestations ont le pouvoir militaire aux civils. La signature du document semble confirmer un accord de principe conclu plus tôt ce mois-ci. Cet accord prévoyait un plan de rotation du contrôle du conseil souverain, le plus haut pouvoir, pour un peu plus de trois ans. L’armée serait aux commandes pendant les 21 premiers mois, puis une administration dirigée par des civils prendrait en charge les 18 mois suivants, suivis d’élections.
Quelle est l’importance de cet accord ?
Après des mois de discussions intermittentes, les deux parties ont finalement signé un accord. Cet accord signifie qu’après 30 ans de régime militaire, le Soudan se trouve à trois ans d’une administration pleinement civile, en théorie.
Ci-après les détails de cette nouvelle en anglais :
Les détails de l’accord et de ses éléments constitutionnels n’ont pas encore fait l’objet d’un accord. Un conseil souverain doit encore être nommé pour diriger le pays pendant sa transition. Cependant, parmi les manifestants, certaines personnes pourraient avoir le sentiment qu’elles ont la main courte.
Les manifestants ne sont pas pleinement satisfaits
L’armée même qu’ils ont mise au défi, et sous laquelle ils ont souffert et ont péri dans la rue, reste au pouvoir pour le moment et dirigera initialement le gouvernement. Les généraux pourraient éventuellement obtenir l’immunité de poursuites.
La justice aux yeux des manifestants n’aura pas encore été rendue, mais leurs chants en faveur de la chute du régime ont marqué le début de cette nouvelle ère.