Le président américain a révélé par inadvertance certains détails de son accord d’immigration avec le Mexique. Il a refusé de discuter de ces plans avec des journalistes, affirmant qu’ils étaient secrets. Mais il a indiqué cela en agitant une feuille de papier sur laquelle étaient écrits les détails de l’accord, qui a ensuite été photographiée par les médias.
Il décrivait un projet de désignation du Mexique comme « pays tiers sûr ». Si le Mexique était un pays tiers sûr, les demandes d’asile des migrants seraient traitées dans le pays qu’aux États-Unis. Le document a indiqué que le Mexique s’est engagé à examiner immédiatement ses lois afin de lui permettre de devenir un pays tiers sûr si besoin est.
Quelle est la réaction du Mexique ?
Il y était également fait référence à un plan régional d’asile, qui impliquerait le traitement des demandes d’asile de migrants par plusieurs pays d’Amérique latine afin de préserver les droits de douanes américains.
Voici les détails de ce projet en anglais :
Le Mexique disposerait de 47 jours pour montrer qu’il était capable d’enrayer le flux de migrants en provenance des États-Unis en renforçant sa frontière. Le pays déploie actuellement 6 000 membres de la Garde nationale à la frontière avec le Guatemala.
Que se passerait-il si le Mexique n’arrive pas à respecter ses engagements ?
Si le Mexique ne parvient pas à limiter la migration dans les 45 ans, d’autres pays seront impliqués. Des discussions auront lieu avec le Brésil, le Guatemala, le Panama et les pays actuellement desservis par les migrants, pour voir s’ils pourraient se partager le fardeau du traitement des demandes d’asile.
Les négociateurs américains souhaiteraient que le Mexique s’engage à ce qu’il n’y ait plus de migrants traversant son territoire. Toutefois, il s’agit d’une mission impossible. Ainsi, les discussions sont encore en cours pour déterminer comment résoudre ce problème.