Les pandémies mondiales qui ont un impact sur les disponibilités alimentaires sont effrayantes. La dernière menace provient de la peste porcine africaine, un virus très contagieux pour lequel aucun traitement n’est connu, et un taux de survie proche de zéro pour les porcs infectés.
La bonne nouvelle est que la maladie ne touche pas les humains. La mauvaise nouvelle est que cela va probablement faire mal à nos portefeuilles. L’épicentre de la crise actuelle est la Chine, premier producteur et consommateur mondial de viande de porc. Il représente à lui seul plus de la moitié de la population porcine mondiale.
Hausse du prix du porc
Après avoir prétendu que la situation était sous contrôle pendant des mois, Pékin averti maintenant que les prix du porc en Chine pourraient augmenter de plus de 70 % au cours du second semestre de cette année.
Voici une vidéo en anglais relatant cette épidémie en Chine :
Cela aurait à son tour un impact sur l’économie de la Chine, étant donné que les prix du porc jouent un rôle important dans l’inflation. Les données officielles publiées la semaine dernière renforcent la gravité de la situation. Le bureau national des statistiques de Chine a déclaré que la population porcine du pays avait chuté de près de 40 millions, passant de 375,3 millions un an auparavant, en raison de l’épidémie de peste porcine.
Le gouvernement a minimisé la situation
Certains analystes ont estimé que la Chine a sous-estimé la situation, en partie à cause de la rétention d’informations par les agriculteurs locaux sur les épidémies. Selon un rapport récent, l’épidémie pourrait décimer environ 200 millions de porcs dans le pays.
Il prévoit que la production de viande de porc en Chine diminuera de 30 % cette année, ce qui aurait des conséquences graves sur les marchés mondiaux des produits de base.