Un prisonnier saoudien a été exécuté et crucifié. L’homme faisait partie des 37 personnes exécutées mardi pour terrorisme. Les médias saoudiens ont indiqué que deux hommes ont été accusés d’avoir adopté l’idéologie extrémiste terroriste. Ils auraient porté atteinte à la paix et la sécurité du pays.
Un des hommes exécutés n’avait que 16 ans au moment de son arrestation. Les exécutions se font généralement par décapitation. La crucifixion qui suit une exécution est réservée aux crimes que les autorités jugent encore plus graves. Lors des exécutions de mardi, les accusés auraient attaqué le siège de la police tuant plusieurs officiers, a indiqué le communiqué de l’agence de presse saoudienne.
Des exécutions réalisées dans plusieurs endroits
Les exécutions ont été appliquées dans plusieurs lieux, dans la capitale saoudienne, Riyadh, La Mecque et Medina. Au moins 14 des personnes exécutées ont été reconnues coupables d’infractions violentes liées à leur participation à des manifestations antigouvernementales.
Ci-dessous une vidéo en anglais relatant cette nouvelle :
En 2018, un homme a été exécuté et crucifié après avoir été accusé d’avoir poignardé une femme à mort. Il a également été accusé de tentative de meurtre contre un homme et de tentative de viol d’une femme.
Aucune statistique officielle à ce sujet
Le gouvernement saoudien ne publie pas de statistiques officielles sur le nombre d’exécutions qu’il réalise, mais les médias communiquent régulièrement des données assez intéressantes à ce sujet. Selon Amnesty International, au moins 104 personnes ont été exécutées en Arabie saoudite depuis le début de l’année.
En 2014, le pays a procédé à 149 exécutions. Dimanche, l’Arabie saoudite a affirmé avoir déjoué une attaque visant un bureau de la police à Al Zulfi, au nord de la capitale. Les quatre assaillants ont été tués, selon le porte-parole officiel du département de la sécurité du pays. La peine de mort est une pratique courante en Arabie saoudite.