La plupart des familles indiennes préfèrent encore les mariages arrangés dans le cadre de leur religion et de leur caste. Les mariages en dehors de ces frontières rigides ont souvent eu des conséquentes violentes, notamment des homicides. Mais certains jeunes Indiens sont toujours prêtes à défier leurs familles et leurs communautés par amour.

Ravindra Parmar savait qu’il serait dangereux de poursuivre une relation avec une femme de la caste supérieure. C’est un Dalit, une caste qui se situe au plus bas des échelons de l’échelle sociale indienne. La femme dont il est tombé amoureux, Shilpaba Upendrasinh, est un Rajput, une caste de guerriers hindous proche du sommet du système. Le fossé béant entre sa position et la sienne est quelque chose de rarement comblé dans la société indienne.

Niveau de préjudice choquant

Les dernières données disponibles indiquent que 77 cas de meurtres commis en 2016 ont été signalés sous le motif de meurtre d’honneur. Ces violences sont largement sous-déclarées et ces chiffres ne reflètent pas souvent les attitudes sociales qui pourraient devenir de plus en plus conservatrices.

Voici les difficultés rencontrées par les couples indiens en anglais :

Une enquête en 2016 a révélé que la majorité des personnes interrogées s’opposaient aux mariages entre castes et interreligieux. En faits, ils étaient favorables à une loi interdisant de tels mariages. Il est assez choquant de constater qu’en dépit des niveaux d’alphabétisation et d’éducation en nette amélioration, les croyances préjudiciables ne diminuent pas.

Se sentir en danger

Bibi Ayisha et Aditya Verma avaient 17 ans quand ils sont sortis ensemble. Ils se sont retrouvés sur Facebook. Le fait qu’ils aient des religions différentes n’avait pas d’importance pour eux. Mais leurs familles se sont farouchement opposées à cette relation.

Fou d’amour et après deux ans d’attente, Ayisha s’est enfuie avec Aditya. Ils ont déménagé à Delhi mais, comme d’autres couples, ils ne se sentaient toujours pas en sécurité. Ils étaient tellement effrayés qu’ils sont restés dans une pièce pendant cinq mois. Personne ne pouvait travailler à ce moment-là.

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