Il y a presque trois ans, le Royaume-Uni a voté en faveur de la sortie du pays de l’UE. Pourtant, la date de départ initial du 29 mars a été retardée et le gouvernement cherche une solution. Theresa May fait valoir que son accord est le meilleur moyen de respecter les instructions de départ données par les électeurs lors du référendum européen.
Le problème est que les électeurs eux-mêmes, y compris ceux qui ont voté le Brexit, se sont montrés profondément critiques par rapport à la manière dont le gouvernement britannique a géré la situation.
Le royaume-uni fera-t-il une bonne affaire ?
En attendant, plus les négociations se poursuivent, plus les électeurs ont été pessimistes quant à la qualité de l’accord obtenu par le Royaume-Uni. Il y a deux ans, presque autant de personnes pensaient que le Royaume-Uni obtiendrait un bon accord.
Ci-après une vidéo en anglais relatant ces faits :
Par ailleurs, cet état d’esprit a vite changé et, l’été dernier, jusqu’à 57 % des Britanniques estimaient que le pays obtiendrait un accord qui ne serait pas à leur avantage. Maintenant que la première phase des négociations sur le Brexit est terminée, la proportion de personnes qui pensent que le Royaume-Uni se dirige vers un mauvais accord est encore plus élevée, à 63 %.
Les britanniques veulent-ils toujours quitter l’ue ?
Cette réaction négative à l’accord signifie-t-elle que les électeurs ont changé d’avis sur le fait de quitter l’UE ? En vérité, les sondages indiquent depuis quelques temps qu’un peu plus de gens disent maintenant qu’ils voteraient pour un non Brexit dans un autre tour de scrutin.
Certains sondages introduisent même l’idée d’un autre référendum sous la forme d’un vote populaire. Toutefois, cela n’indique pas clairement que le fait de rester dans l’UE serait une option. Les sondages suggèrent en moyenne que les partisans d’un second référendum sont 12 fois plus nombreux.