Les manifestants ont de nouveau défilé à travers Paris et d’autres villes françaises pour exprimer leur colère contre le président Emmanuel Macro. Même si les manifestations ont été sensiblement plus calmes que les semaines précédentes, la police a encore utilisé des gaz lacrymogènes à certain moment.
Des affrontements isolés ont éclaté samedi entre les gilets jaunes et les forces de l’ordre à Paris, mais des mesures de sécurité renforcées ont empêché le type d’émeute qui a dévasté la ville il y a une semaine. Des milliers de manifestants ont défilé dans la ville avec des banderoles appelant le président Macron à démissionner. D’autres se sont rassemblés près de la tour Eiffel.
Une manifestation plus pacifique
En fin d’après-midi, la police a tiré des gaz lacrymogènes sur des manifestants près du boulevard de Strasbourg, près des gares du Nord et de l’Est. Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a déclaré que les manifestations avaient été en grande partie maîtrisées en raison d’une sécurité plus renforcée.
Voici une vidéo montrant un aperçu des manifestations :
Des méthodes efficaces ont été appliquées et les résultats sont visibles, a-t-il indiqué. Castaner a déclaré qu’il y avait 5 000 manifestants à Paris, contre 10 000 la semaine dernière et 35 000 ailleurs en France, contre 32 300 la semaine dernière. La police a arrêté 233 manifestants à travers le pays.
La sécurité a été renforcée partout en France
Les mêmes mesures ont été prises dans d’autres villes françaises où les manifestations ont été violentes les semaines précédentes. Il s’agit notamment des centres de Nice, Rennes, Dijon, Bordeaux et Toulouse.
Six personnes ont été arrêtés samedi à Nice et d’autres ont été emmenées de la place Garibaldi, fermée aux manifestants. Les soldats impliqués dans l’opération anti-terroriste ont été redéployés samedi pour protéger les bâtiments publics. Cela a permis à la police de prendre part aux opérations d’ordre public lors des manifestations des gilets jaunes.