La dirigeante française d’extrême droite, Marine Le Pen, a déclaré qu’elle ne se joindrait pas à une manifestation politique contre l’antisémitisme, accusant les dirigeants français de ne rien faire contre les réseaux islamistes et affirmant qu’elle marquerait cet événement séparément. Cela fait des jours après qu’un éminent philosophe français, Alain Finkielkraut, a été verbalement agressé pour son identité juive alors qu’il passait devant la manifestation hebdomadaire des « Gilets jaunes » à Paris.
Un petit groupe de manifestants musulmans lui a lancé des propos violents alors qu’il passait devant la manifestation pour rentrer chez lui, le traitant de « sale sioniste » et lui disant de « rentrer à Tel Aviv ». Il a indiqué qu’il a ressenti une véritable haine à son encontre.
Qui se cache derrière ce mouvement populaire ?
Bon nombre de personnes se demandent si le mouvement des gilets jaunes constitue un nouveau type de forum pour ces vues extrémistes et quel est le rôle central des manifestants. Vincent Duclert, spécialiste de l’antisémitisme en France a, déclaré que c’est une situation très grave.
Voici les détails de cette nouvelle en anglais :
Les gilets jaunes ne sont pas un mouvement antisémite, mais parallèlement à la manifestation tous les samedis, de nombreux comportements antisémites sont exprimés par des groupes parfois fortement islamisés.
Les gilets jaunes se défendent
Un expert en extrémisme politique français a expliqué qu’il est tout à fait possible de manifester dans la rue et crier des slogans contre les Juifs. Et comme il n’y a pas de leadership dans le mouvement et pas de gestion des manifestations, ils sont libres de faire ce qu’ils veulent, a-t-il ajouté.
Jason Herbert, un porte-parole du mouvement, a déclaré que l’incident de samedi était un scandale, mais qu’il ne représentait pas l’ensemble des gilets jaunes. C’est la faiblesse inhérente d’un mouvement qui permet aux gens de parler, a-t-il expliqué.