Un père et son fils syriens ont été enterrés lors des premières funérailles des victimes de la fusillade dans la mosquée néo-zélandaise, qui ont fait 50 morts. Khaled Mustafa, 44 ans, et Hamza, 16 ans, sont arrivés avec leur famille en tant que réfugiés en Nouvelle-Zélande l’année dernière.
Des centaines de personnes en deuil se sont rassemblées dans un cimetière situé près du Linwood Islamic Center à Christchurch, l’un des deux lieux de culte visés vendredi dernier. L’Australien Brenton Tarrant, âgé de 28 ans, a été accusé de meurtre. La tradition islamique demande que les corps soient enterrés le plus tôt possible, mais les funérailles ont été retardées en raison de l’ampleur du processus d’identification.
Un véritable drame
Les deux victimes, qui ont été tuées à la mosquée Al-Noor, laissent derrière elles, une mère et un jeune frère adolescent, blessé également lors de l’attaque. Un grand chapiteau avait été installé pour que les parents et les amis puissent passer du temps avec les défunts avant leur enterrement.
Voici une vidéo en anglais présentant ces premières funérailles :
D’autres funérailles sont attendues plus tard cette semaine. Cinquante personnes ont perdu la vie lors de la fusillade dans deux mosquées de la ville. La police a déjà identifié six des victimes et espérait pouvoir remettre les 50 corps à leurs familles rapidement.
Un processus d’identification assez long
Certaines familles ont exprimé leur frustration face au processus d’identification retardée. Mohamed Safi, 23 ans, dont le père, Matiullah Safi, est décédé à la mosquée, s’est plaint du manque d’informations. Le commissaire de police, Mike Bush, a expliqué que les autorités devaient prouver la cause du décès pour que les tribunaux puissent le traiter comme un meurtre.
Ils ne peuvent pas condamner pour meurtre sans ces preuves. Il s’agit d’un processus très complet qui doit être mené à bien selon les normes les plus strictes.