Une enquête a révélé que des dispositifs médicaux non sécurisés et non testés sont utilisés sur des patients. Les dispositifs comprennent des stimulateurs cardiaques, des tiges pour corriger les épines, ainsi que des genoux et des hanches artificiels. L’enquête a révélé que des implants ayant échoué chez des singes, ou n’ayant été testés que sur des porcs et des cadavres, arrivaient sur le marché.
L’industrie affirme que cela aurait permis d’améliorer la vie de millions de personnes. L’enquête a mis en lumière un système de réglementation laxiste en Europe qui permet aux entreprises de magasiner des dizaines d’organismes de contrôle jusqu’à ce que l’un d’eux approuve leur produit.
Quelle est l’ampleur du problème ?
Tous les dispositifs médicaux ne sont pas dangereux. Beaucoup sauvent des vies ou améliorent considérablement la qualité de vie. L’enquête a toutefois révélé que certains dispositifs n’étaient pas du tout adapté aux patients, notamment les implants qui sont intégrés dans les colonnes vertébrales des gens.
Voici les détails de cette nouvelle assez surprenante en anglais :
https://www.youtube.com/watch?v=JNxX-fXm4rA
Il y a également les implants de contraception qui ont causé des dommages internes et des saignements. Cette enquête a également permis de révéler le risque avec le traitement pour les enfants atteints d’une scoliose. Par ailleurs, en raison d’un manque de transparence et de collecte de données, l’ampleur de tout problème dans l’industrie des équipements médicaux reste un mystère pour les patients et les médecins.
Comment tout cela est-il autorisé ?
L’Europe n’a pas d’organe gouvernemental qui vérifie les dispositifs médicaux avant leur mise sur le marché. Au lieu de cela, une série de sociétés appelées organismes notifiés émettent des marques CE, la même marque d’approbation que pour les appareils électroménagers.
Ils sont au nombre de 58 en Europe et une approbation par l’un d’eux signifie qu’un produit peut être commercialisé n’importe où dans l’Espace économique européen. Mais si un organisme refuse, une entreprise peut faire la demande à un autre.
Ça vous a plu ? 4.5/5 (25)