La technique novatrice utilisée pour identifier le tueur sadique d’une veuve britannique a permis de résoudre des centaines de crimes dans le monde. Comment la recherche d’ADN a-t-elle été utilisée pour attraper un meurtrier pour la première fois il y a 15 ans ?
Le meurtre de Gladys Godfrey a laissé des membres de sa communauté dans la peur, et cela a même choqué les détectives chevronnés travaillant sur l’affaire. La veuve de 87 ans dormait dans son salon en septembre 2002 lorsque Jason Ward, 21 ans, est entré dans son logement et a commencé à la violer et la battre.
La deuxième tentative pour Ward
Mme Godfrey avait l’habitude de laisser ouverte la porte de sa maison. Elle a peut-être bien reconnu son agresseur, car le même jeune homme était entré chez elle en avril 2001 et l’avait fait tomber par terre avant de s’enfuir.
Ci-après une vidéo en anglais relatant cette affaire :
https://www.youtube.com/watch?v=wWoLhqv1bsI
Malgré sa petite taille, elle a réussi à se défendre lors de la première attaque. Elle a frappé Ward avec une bouteille de limonade et il s’est enfui en prenant son sac à main. Malheureusement, Mme Godfrey n’a pas eu la même chance lorsque son agresseur est revenu 16 mois plus tard.
Une agression vraiment horrible
Il l’a battue, l’a frappée avant de l’étrangler. La cause du décès de Mme Godfrey était des blessures à la tête et une strangulation manuelle. Ses blessures comprenaient une fracture du crâne et une fracture du cou. La police était déterminée à attraper le tueur, mais un an plus tard, il était toujours en liberté.
Les autorités avaient un échantillon de l’ADN du tueur sur la scène du meurtre et cela correspondait aux échantillons d’ADN de l’attaque précédente. La police savait donc que le même homme était responsable des deux crimes. Par ailleurs, les efforts pour retrouver le meurtrier à travers son profil ADN ont été infructueux puisque Ward n’a jamais été arrêté et ne figurait donc pas dans la base de données nationale. Heureusement, grâce à la recherche d’ADN familiale, il a été possible d’identifier le tueur présumé.