Il faut croire que les actes d’incivilité se multiplient dans l’Hexagone, principalement dans les grandes agglomérations. Une fois de plus, ce sont les pompiers qui ont été la cible de l’incivisme d’une poignée de jeunes gens peu fréquentables. Les faits se sont passés à Nice dans la nuit du 21 au 22 août. Le média local de référence, Nice Matin, les a révélés sans attendre. Les conséquences ont été dramatiques, puisqu’une femme est morte dans les flammes.
Vols, insultes et menaces
Appelés pour intervenir sur un incendie dans un appartement (au troisième étage de son immeuble), les pompiers se sont malheureusement retrouvés confrontés à un imprévu de taille. En effet, une fois sur place, les soldats du feu ont dû composer avec la présence de jeunes délinquants. Ceux-ci leur ont volé du matériel et les ont insultés, tout en se montrant menaçants. À cause de cette gêne peu enviable, les sauveteurs n’ont pu intervenir comme ils auraient dû.
Feu d’appartement généralisé en cours au 3e étage d’un immeuble, quartier Saint-Roch à Nice-Est. + de 50 pompiers engagés. Incendie déclaré maîtrisé, opérations de sauvetage en cours. On ignore à ce stade s’il y a des victimes. #Nice06 (Photo JMP) pic.twitter.com/aRy1aIWQDF
— Christophe Cirone (@Cirone06) August 21, 2018
La présence d’une femme de 61 ans au cœur de l’incendie, bloquée sur son balcon par les flammes, n’a pas empêché les délinquants de continuer leur prestation peu glorieuse. La pauvre victime a fini par succomber dans la fournaise, faute d’une intervention assez rapide… Il faut aussi compter vingt-six blessés à cause des fumées, dont un bébé. Il y a eu six hospitalisations d’urgence.
Les forces de l’ordre dépêchées sur place
Les quatre-vingts pompiers n’ont effectivement pu commencer à véritablement faire leur travail que lorsque les agitateurs furent neutralisés. Il a donc fallu attendre l’arrivée et l’intervention de la police, laquelle a fait usage de gaz lacrymogènes pour empêcher les fauteurs de trouble de nuire plus longtemps. Mais c’était malheureusement trop tard pour la victime de 61 ans… Trois des voyous ont été interpellés.
Christian Estrosi, maire de Nice, a déploré ce scandale, tandis que Nice Matin s’est bien gardé de divulguer des informations quant à l’identité ou au statut des trublions. On sait cependant que le drame a eu lieu dans le quartier Saint-Roch.