Régulièrement, les grandes enseignes comme Free mobile, SFR ou même la Sécurité sociale (avec les comptes Ameli), sont victimes d’usurpations d’identité. De petits malins se font passer pour elles et extorquent de l’argent aux plus naïfs.
Des factures soi-disant non payées
Le fonctionnement de l’arnaque est le même qu’en mars de cette même année. Dans votre boîte mail, vous recevez un message estampillé Free mobile. Dans ce dernier, on vous explique que le paiement de votre abonnement mensuel n’a pas été accepté.
Le mail vous invite ensuite à vous connecter à votre espace client afin de régulariser votre dossier. Évidemment, c’est une chose à ne pas faire. En cas de doute, le mieux reste de contacter un conseiller Free mobile afin d’avoir la certitude de la présence (ou non) d’un défaut de paiement.
Si vous vous êtes fait avoir, les conséquences peuvent être multiples. Les pirates peuvent accéder à vos informations personnelles relatives à votre compte Free (il vous faudra donc changer le mot de passe) mais également à votre carte bancaire ou autres informations sensibles. N’hésitez pas à contacter votre banque et à faire opposition si vous vous êtes malheureusement fait piéger.
Comment reconnaître une arnaque par e-mail ?
Les attaques de ce type sont de plus en plus sophistiquées, si bien qu’il est parfois compliqué de repérer une tentative d’extorsion. Les arnaqueurs font de moins en moins de fautes d’orthographe (même si certaines subsistent) et certains arrivent à avoir des adresses électroniques très convaincantes et professionnelles.
Cependant, il n’est rare que des incohérences montrent le bout de leur nez. Par exemple, certains e-mails mélangent les arnaques. C’est-à-dire que la personne à l’origine du mail se trompe et se fait passer pour deux interlocuteurs à la fois, comme ci-dessous :
Ci-dessus, on voit que cette fameuse arnaque parle de deux choses qui n’ont rien à voir : votre facture de mobile Free et une résiliation de compte à la Sécurité sociale.
Ces erreurs sont nombreuses, mais en cas de doute nous vous conseillons de joindre l’organisme créancier mentionné (Free, ici présent) pour en avoir le cœur net.