Début juin, une jeune femme (divorcée et mère de deux enfants) avait été retrouvée enterrée dans le jardin de son immeuble. Finalement, l’enquête s’est concentrée sur le concubin de cette dernière, placé en garde à vue mardi.
Des propos incohérents
Dans une histoire de meurtre ou de disparition, ce sont souvent les proches de la victime qui sont impliqués. La police en a bien conscience et s’est assez vite intéressée à la version des faits du compagnon de la victime.

Le concubin, âgé de 29 ans, a délivré plusieurs versions des faits, dont certaines étaient réellement à dormir debout. Il aurait ainsi déclaré que plusieurs personnes avaient tué sa compagne devant lui. Malheureusement pour lui, des preuves matérielles ont pu appuyer l’incohérence de ses propos. Il a bien été forcé d’avouer la vérité.
Tuée avec un couteau de cuisine
Ainsi, l’homme a avoué avoir tué sa compagne de 35 ans avec un couteau de cuisine. L’arme du crime n’a pas été retrouvée. C’est l’ex-mari de la victime qui a signalé sa disparition, n’ayant plus de nouvelles depuis plusieurs jours.
Grâce à l’autopsie, on sait que la victime a été frappée de dix coups de couteau à l’abdomen. Ces derniers ont rapidement été mortels. Elle a ensuite été ligotée et enveloppée de différentes couches de draps, avant d’être enterrée dans la cour de son immeuble. Ce sont ses voisins, s’interrogeant sur la terre retournée dans le jardin, qui ont permis de retrouver le corps.

L’homme, d’origine algérienne, vivait sur le territoire français de manière illégale. Il côtoyait la victime, mère de deux adolescents, depuis plusieurs semaines. Pour justifier ses actes, le meurtrier a expliqué que sa compagne avait plusieurs compagnons et menait une vie « dissolue ». Cela l’aurait mis dans une colère noire.
L’homme sera jugé pour assassinat, c’est-à-dire meurtre avec préméditation.