Nous vous en avions parlé en début de semaine : deux petites filles de 3 et 5 ans ont été retrouvées mortes dans la chambre de l’appartement qu’elles habitaient dans une caserne de la gendarmerie. La mère, Djamila E. a été mise en garde à vue et en examen pour « assassinat ».
Le père l’accuse d’avoir empoisonné leurs filles
Le couple était en crise et Romain B., gendarme et père, a spontanément accusé sa compagne d’avoir empoisonné leurs filles. Une vengeance de la part de cette femme qui ne supportait pas la perspective d’une séparation ? C’est une hypothèse possible.
Dans tous les cas, Romain B. a rapidement été mis hors de cause, étant au travail avec des collègues au moment de la mort de ses filles. Cependant, le comportement et la version de Djamila E. se sont révélés inquiétants. En effet, ses dires seraient différents de deux témoins clés très importants dans l’enquête.
Le frère de Djamila E. et sa femme devaient venir le week-end
Le frère de Djamila E. ainsi que sa femme devaient passer le week-end à la caserne afin de voir la famille, mais la mère les a décommandés. Comme le couple avait des billets non remboursables, il s’est quand même rendu au domicile le dimanche, sans prévenir Djamila E.
Cette dernière affirme que le couple est parti en balade avec les deux petites filles. Mais le frère de Djamila E. et sa femme affirment ne pas avoir été en contact avec la fillette de 3 ans, mais avoir vu sa sœur de 5 ans qui semblait apathique et sans force. Selon la mère, les deux petites étaient malades.
La seule chose dont on est sûr, c’est que lorsque que les deux femmes ont découvert les petites filles, ces dernières étaient bien mortes. Des analyses sont en cours pour essayer d’identifier les causes de la mort.
Autre élément inquiétant : Djamila E. avait vendu des vêtements et des jouets de ses filles, deux jours avant.
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