La dépouille de la jeune Maëlys a été longuement examinée par les experts, qui cherchaient à identifier les causes de sa mort. Selon leur dernier rapport, il n’y actuellement aucune preuve que Nordahl Lelandais ait violé la jeune fille.
Morte à cause de coups violents
L’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie a donc rendu son verdict après trois mois de travail et d’analyse. Rien ne prouve que l’accusé ait violé la petite Maëlys avant de l’avoir tuée.
En ranche, une fracture à la mâchoire ante-mortem (ou avant la mort) a été détectée. Elle aurait été provoquée par un ou plusieurs coups violents, ceux sûrement à l’origine de son décès. Aucune autre fracture ou fissure n’a été détectée, bien qu’une expertise poussée ait été menée sur le crâne de l’enfant.
Selon la version de Nordahl Lelandais, ce dernier aurait frappé Maëlys une seule fois, ce qui aurait entraîné sa perte de conscience et son décès. Le rapport d’autopsie ne vient pas contredire sa version. Ces derniers résultats vont lui permettre de défendre la thèse suivante : « violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Le profil du tueur manipulateur
Les dessous de la petite fille ont également été examinés fibre après fibre. Aucune trace ADN de son tueur n’a été débusquée. Ainsi, rien ne permet de prouver le viol. D’ailleurs, Nordahl Lelandais l’avait toujours nié. Par ailleurs, il affirme n’avoir pas fait d’autres victimes en dehors de Maëlys et du caporal Noyer.
Parallèlement, ce dernier a été examiné par trois psychiatres. Selon eux, aucune pulsion sexuelle ne semble animer les actes du tueur. En revanche, il posséderait bien deux personnalités distinctes, dont l’une est extrêmement impulsive. Nordahl Lelandais disposerait également du profil type du tueur manipulateur.
La dépouille de Maëlys a été rendue aux parents, qui organiseront ses obsèques le 2 juin 2018.