Le 28 août 2013, Éric Desnoue signale, aux forces de l’ordre, la disparition de sa femme. Il s’était présenté comme très inquiet de cette soudaine disparition et la gendarmerie avait enquêté… pour faire une découverte sanglante.
Voici un petit rappel des faits proposé par France 3 :
Du sang dans plusieurs pièces de la maison
Durant l’enquête, les forces de l’ordre se sont également intéressées au mari et ont fini par avoir des suspicions quant à son implication dans la disparition de sa femme. Grâce à un révélateur à rayon ultra-violets, les enquêteurs ont fait une découverte très inquiétante : d’importantes traces de sang dans deux des chambres, mais également dans l’escalier de la maison et dans le sous-sol.
Source : pixel2013 – PixabaySuite à ces découvertes, Éric Desnoue a été placé en garde à vue et a finalement avoué le meurtre de sa femme. Il a notamment indiqué où les ossements étaient enterrés, dans la forêt d’Urcerey.
Tombée dans l’escalier ?
Selon Éric Desnoue, le couple aurait eu un soir une dispute conjugale. Monsieur aurait donné un coup d’épaule à sa femme, ce qui aurait suffit à la faire tomber dans les escaliers menant au sous-sol… et à la tuer. Paniqué, Éric Desnoue aurait mis le corps de sa femme dans des sacs de poubelle avant de les cacher dans une forêt. Il serait ensuite rentré chez lui pour nettoyer le sang. Problème : sa version ne colle pas avec les grosses traces de sang retrouvées dans les deux chambres de la maison.
L’état de décomposition avancé du corps n’a pas permis de vérifier les causes réelles du décès. Cependant, chose étrange, l’examen du crâne n’a pas non plus permis de confirmer la version du mari, selon laquelle sa femme serait tombée dans les escaliers sur la tête.
Actuellement, Éric Desnoue risque la réclusion criminelle à perpétuité, que ce soit pour le meurtre de sa femme, mais également pour la dissimulation de son corps.
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