En Bretagne, cinq foyers de varicelle se sont déclenchés ces dernières semaines. Si cette maladie se soigne très bien chez les enfants, ses effets ne sont pas les mêmes chez les adultes. Elle serait même plus dangereuse en se déclarant tardivement.
Les effets de la varicelle chez l’adulte
Un adulte qui contracte la varicelle ressentira, dans un premier temps, une très forte fièvre. Dans sa forme la plus grave, le virus peut atteindre des organes plus profonds, tel que l’encéphale et les poumons. Une surinfection cutanée (boutons sur la peau) peut également apparaître. Vous devez vous inquiéter si vous percevez des difficultés respiratoires ou si un proche contaminé souffre de pertes de conscience (qu’elles soient courtes ou longues).
Les adultes susceptibles de réellement souffrir de la varicelle sont ceux qui sont immunodéprimés (ceux qui souffrent du VIH ou d’un cancer) et les bébés dans le ventre des femmes enceintes. En effet, chez ces dernières, la varicelle peut atteindre le fœtus et provoquer des malformations.
Que faire en cas de contraction d’une varicelle à l’âge adulte ?
La consultation chez le médecin est indispensable, dès l’apparition des premiers symptômes. En effet, les éruptions de boutons (significatives de la varicelle) sont souvent plus importantes chez les adultes que chez les enfants. Sauf indication contraire de votre médecin, vous pouvez prendre du paracétamol pour soulager les maux de tête ou la fièvre.
Il est largement déconseillé de prendre de l’aspirine ou de l’ibuprofène. Les pommades aux corticoïdes sont également à proscrire. En effet, ces dernières peuvent aggraver les éruptions cutanées et les démangeaisons provoquées par la varicelle. Ces pommades favorisent également les surinfections.
Évidemment, si vous n’avez jamais eu la varicelle, vous pouvez vous vacciner ou – en tout cas – éviter les enfants contaminés dans votre entourage, le temps qu’ils soient traités.
Ça vous a plu ? 4.6/5 (24)