Jeudi soir, un homme a appelé la police pour s’accuser du meurtre de son colocataire. Les forces de l’ordre se sont, bien évidemment, rendues directement sur place, mais le suspect avait déjà pris la poudre d’escampette. Ce dernier était connu des services de police, notamment pour des faits de violence mais également parce qu’il était fiché S.

Des soupçons de radicalisme islamiste
Le fuyard, fiché pour radicalisation, est fortement soupçonné d’avoir tué son colocataire à mains nues. Les faits se sont déroulés en Essone, à Morigny-Champigny. Il est recherché par la police depuis et son profil a été partagé hier soir.
La police recherche un homme connu de ses services, âgé d’une trentaine d’années. On sait qu’il a déjà fait de la prison. Cependant, il n’était pas connu de la police pour des faits liés à sa radicalisation, mais pour des faits de violence. En effet, selon une source, sa fiche S ne présente que des signes de radicalisation minimes.
Il avait appelé, de lui-même, la police
Jeudi soir, l’homme a lui-même appelé la police, délivrant son identité et s’accusant d’avoir attaqué son colocataire. Selon une source proche de l’enquête, le suspect aurait dit s’être « battu », qu’il pensait avoir tué quelqu’un et qu’il désirait se rendre.
Effectivement, quand les agents sont arrivés sur place, ils ont découvert le corps de son colocataire, plus âgé. Des traces de lutte étaient visibles, mais le suspect avait tout bonnement disparu.
Une enquête pour meurtre a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Versailles (dans les Yvelines). L’homme était mort depuis vraisemblablement deux jours lorsqu’il a été découvert, mais les résultats de l’autopsie sont encore inconnus.
Nous sommes en attente de la suite.