Marlène Schiappa, actuelle secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, s’est exprimée au sujet de la mise en place de sa nouvelle mesure. Largement décriée, la nouvelle infraction pour « outrage sexiste » est sur le point d’être présentée en Conseil des ministres. Cette mesure devrait s’inscrire dans le projet de loi visant à lutter contre les violences sexuelles et sexistes.
Pour en savoir plus, voici un reportage mené par RTL, dans lequel Marlène Schiappa présente son projet de loi :
Une infraction qui pourra être sanctionnée d’une amende
L’infraction pour « outrage sexiste » pourra être sanctionnée d’une amende oscillant entre 90 et 750 euros, en fonction de la gravité des faits. Cependant, cette infraction est aujourd’hui vivement remise en question, notamment par les forces de l’ordre qui se demandent comment appliquer une sanction. Le problème, pour certains, est de savoir comment évaluer la gravité de l’outrage ou comment prendre le harceleur en flagrant délit.
Marlène Schiappa reste confiante
Cependant, la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, reste confiante. Interrogée par Europe 1, cette dernière affirme que « cette loi est applicable et on va démontrer qu’elle l’est […] il y aura le recrutement de 10 000 policiers et policières du quotidien, comme l’a annoncé le ministre de l’Intérieur ».
Par ailleurs, face aux réserves exprimées concernant le recrutement des unités de police supplémentaires, madame Schiappa a déclaré : « Gérard Colomb n’est pas connu pour être quelqu’un de léger qui s’engage à la légère […] si lui-même a annoncé à plusieurs reprises que les forces de l’ordre seraient en mesure de mettre des amendes en flagrant délit pour outrage sexiste, je pense que c’est faisable ».