Dans le dossier de son magazine publié ce 22 février, l’UFC-Que choisir fait toute une liste de médicaments inutiles ou à éviter pour les enfants. Cette association qui défend les consommateurs dénonce également le phénomène de « surprescription » des médicaments pour enfants.

Des maladies simples soulagées avec des médicaments dangereux

L’objectif de l’association dans son dossier est d’établir une certaine clairvoyance sur les médicaments prescrits chaque jour pour des malaises simples comme la toux, la fièvre, les flux ou encore la diarrhée qui touchent très souvent les enfants. Elle publie toute une liste de médicaments qui seraient judicieux d’utiliser, et ceux à éviter en cas de prescription. Le but est d’encourager les Français à prendre au sérieux l’ordonnance du médecin qui ne prescrit aucun médicament pour certains symptômes.

Les parents ne doivent pas sétonner si le médecin ne prescrit aucun médicament pour certains symptômes Crédit photo Pxhere

Pour les malaises comme la toux, l’association confirme les doutes du magazine 60 millions de consommateurs qui avait déjà établi que les produits comme les fluidifiants bronchiques à l’instar de l’acétylcystéine et du carbocistéine sont dangereux pour les enfants. UFC-Que choisir rappelle qu’en cas de surdosage, le Fluimucil et le Bronckocod peuvent causer des complications chez les plus jeunes enfants, les deux étant en vente libre.

Des médicaments inefficaces

L’organisme parle également dans son dossier des médicaments qui n’ont pas d’utilité prouvée. C’est le cas de certains sprays antiseptiques qui équivalent à une solution à base d’eau salée. Ils peuvent plutôt provoquer des allergies chez les moins de deux ans.

L’association affirme aussi que les sprays de décongestion ne devraient pas être prescrits avant l’âge de 15 ans. Finalement, pour nettoyer le nez des tout-petits, il faudrait faire recours à des médicaments simples comme du sérum physiologique ou encore des sprays à base d’eau salée. Lorsque les nourrissons régurgitent leurs aliments, les parents pensent immédiatement à un reflux gastro-œsophagien pathologique. Pourtant, chez plus de 30 % d’entre eux, il s’agit de cause naturelle. Dans ce cas, l’association précise qu’il est inutile de faire une « surprescription ».

Ça vous a plu ? 4.5/5 (27)

Partagez maintenant.

Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle apporte un regard aiguisé sur les sujets d’actualité, enrichissant chaque article d’analyses captivantes. Contact : [email protected].

Publiez votre avis