Michel Fourniret, 75 ans, qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité pour huit meurtres, a avoué le meurtre non résolu en 1990 en Bourgogne de l’étudiante britannique Joanna Parrish, 20 ans, et de Marie-Angèle Domece, 19 ans. Elles avaient disparu sans laisser de traces dans la même région en 1988. Mais le père de Marie-Angèle, Claude Domece, a émis des doutes et reste pour l’instant réservé.
Retour sur les faits qui ont permis de rouvrir l’enquête
Cinq ans après que les juges eurent demandé la reprise des enquêtes sur la base de nouvelles pistes, Michel Fourniret a fait des confessions détaillées sur deux autres meurtres. « Il reconnaît clairement, et cela, plusieurs fois, avoir tué Joanna Parrish et Marie-Angèle Domece », a déclaré Seban, l’avocat de la famille Parrish.
Le corps de Parrish a été retrouvé dans une rivière proche de la ville bourguignonne d’Auxerre, le 17 mai 1990, peu après sa disparition. Elle avait été violée et battue avant d’être tuée. Elle travaillait comme assistante de langue dans un lycée. Marie-Angèle Domece, qui avait des troubles d’apprentissage, a disparu le 8 juillet 1988. Son corps n’a jamais été retrouvé.
Le père d’une des victimes reste réservé
Claude Demece, le père de l’une des victimes, Marie-Angèle Domece, se pose bien la question de savoir pourquoi est-ce maintenant que Michel Fourniret avoue ces deux meurtres, 30 ans après. Il ajoute : « je reste un peu sur la réserve. Parce que jusqu’à présent, on n’a pas encore la preuve que c’est lui. Ils nous ont raconté tellement de balivernes, lui et sa femme ».
Pour l’instant, les enquêteurs vont poursuivre leurs investigations et les interrogations pour savoir où se trouve le corps de Marie-Angèle. Rappelons que la femme de Fourniret l’avait accusé de ces deux meurtres avant de se rétracter par la suite.
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