Elle était une figure féminine importante du djihad et est aujourd’hui détenue par les forces kurdes. Actuellement, elle est enfermée avec d’autres femmes, ayant également joué un rôle pour l’EI. Deux de ces femmes demandent à être rapatriées en France pour « assumer » leurs actes.
Voici un résumé des faits, proposé par la chaine France 2 :
https://www.youtube.com/watch?v=SyJkA48KtMQ
Des arrestations continues, depuis la chute de Rakka
Depuis la chute de la capitale auto-proclamée de l’EI, les Forces démocratiques syriennes (FDS – une alliance arabo-kurde), plusieurs djihadistes français ont été arrêtés. La plupart du temps, ces derniers étaient avec leurs enfants. Ainsi, on sait qu’actuellement au moins 10 femmes sont détenues par les FDS. Elles sont à l’écart des civils, dans des camps de déplacés syriens.
Parmi ces femmes, on retrouve Émilie König 33 ans, une pionnière. Cette dernière était partie en Syrie en 2012, pour faire le djihad. Depuis 2015, Émilie König est inscrite sur la liste noire des terroristes aux États-Unis. Elle était connue pour être une recruteuse importante pour l’EI, œuvrant beaucoup sur les réseaux sociaux.
Une question toujours épineuse pour l’État français
Dès que la question du rapatriement des djihadistes français est posée, l’embarras gagne l’État français. Concernant l’annonce de l’arrestation d’Émilie König, l’Élysée n’a partagé qu’une réponse froide et lapidaire : « pas de commentaire ». En ce qui concerne les femmes arrêtées en Syrie et leurs enfants, la réponse d’Emmanuel Macron est également aussi claire qu’elle est floue : « au cas par cas ». L’objectif est également de ne pas froisser les gouvernements syrien et kurde qui peinent à retrouver un équilibre après la guerre. Cependant, ces derniers sont très clairs concernant le sort des djihadistes capturés : « Nous sommes en mesure de les juger en Syrie ».
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