Dimanche 10 décembre, le gouvernement a annoncé un retrait massif de laits infantiles du groupe Lactalis. Cette décision a été prise à la suite de l’annonce de cinq cas supplémentaires de contamination par la salmonellose. L’État a ordonné des mesures correctives et environ 600 références sont impropres à la consommation.
Cinq nouveaux cas de contamination
Selon le ministère de l’Économie et des Finances, la diligence mise en place par Lactalis n’est pas en mesure d’enrayer la contamination. Cette affirmation s’est justifiée par l’annonce de de nouvelles victimes. En effet, cinq cas de contagion chez les bébés à la salmonellose ont encore été déclarés la semaine dernière. La menace est grave, car l’un de ces enfants avait été nourri au lait de riz qui, selon la liste établie le 2 décembre, ne présentait aucun danger.
Selon les informations recueillies, ces nourrissons vont bien. Les analyses et recherches effectuées par les autorités sanitaires et la direction de la consommation ont permis de mettre en lumière la relation entre toutes ces contaminations, de même que la consommation de produits laitiers infantiles provenant de la chaîne de fabrication de l’entreprise Lactalis.
Des recommandations à l’endroit des parents
La société française de pédiatrie propose une alternative aux parents qui n’ont pas la possibilité de changer de lait. Il est conseillé à ces derniers, après avoir préparé le biberon, de faire bouillir à haute température le lait pendant au moins deux minutes dans une casserole et de le donner au bébé après refroidissement.
Il s’agit d’une solution provisoire pour éviter des malaises chez les nouveaux-nés. Si d’aventure l’enfant présentait après cela une infection alimentaire, par exemple une diarrhée suivie de fièvre, les parents doivent saisir un médecin dans les délais les plus brefs ou se renseigner dans une pharmacie. Ils peuvent s’y procurer un soluté de réhydratation qui peut être administré à l’enfant pour prévenir la déshydratation.
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