Les décisions sur l’immigration doivent être prises par les seuls Américains. C’est ainsi que l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a justifié samedi 2 décembre, le retrait de son pays du pacte sur la gestion des migrants et réfugiés. Ce principe de l’Amérique d’abord a été à l’origine du retrait des États-Unis de plusieurs traités internationaux.
Retrait du pacte sur les migrants comme de plusieurs autres accords internationaux
Les membres de l’ONU avaient adopté à l’unanimité en 2016 un texte dont le but était d’améliorer la gestion internationale des réfugiés et des migrants. Ce texte devait alors être une base pour créer un pacte mondial sur les migrants et les réfugiés en 2018. Par le biais de l’ambassadrice Nikki Haley, les États-Unis ont mis fin à leur participation à ce pacte. Les dispositions de celui-ci seraient incompatibles avec la politique de l’administration Trump en matière d’immigration.
C’est le 12 octobre que les États-Unis sortaient de l’Unesco, faisant savoir que l’institution était anti-israélienne. Jusqu’en 2018, date de leur retrait effectif, ils auront un statut d’observateur. Le retrait de l’accord de Paris a été annoncé le premier juin. Il permet à d’autres pays comme la France ou la Chine de prendre le leadership sur le climat. Son retrait est prévu en 2020.
Une politique isolationniste voulue par Trump
La politique protectionniste promis lors de sa campagne est bel et bien appliquée par Trump. Il n’a pas hésité à se retirer du traité transpacifique de libre-échange avec les pays asiatiques. C’est dans le même esprit qu’il veut renégocier l’ALENA. Selon les experts, cette volonté de s’isoler ne s’expliquerait pas uniquement par l’égoïsme.
Trump nourrit aussi de l’hostilité vis-à-vis du monde. Il s’agit de défaire le travail de son prédécesseur. Cette attitude a des précédents dans la politique américaine. La convention sur les droits des enfants ainsi que la Cour pénale internationale n’ont pas été ratifiées par les États-Unis.
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