L’Unesco est une ONG dont l’objectif premier est de maintenir la paix, ainsi que le respect des droits de l’homme, de la justice, des libertés fondamentales, notamment par l’éducation, la culture et la collaboration entre les nations. C’est une organisation fondée à l’aube de la fin de la deuxième guerre mondiale.
Dernièrement, les gouvernements des États-Unis et d’Israël ont annoncé qu’ils quittaient l’Unesco, avec une mise en place effective début 2018.
Une situation qui n’est pas inédite
C’est la deuxième fois que les États-Unis décident de se séparer de l’UNESCO. Déjà en 1984, Ronald Reagan prenait cette initiative pour des raisons similaires. Le président Reagan trouvait que l’Unesco avec une complicité trop grande avec la Russie (on était encore dans un contexte de guerre froide). Toujours selon Reagan (et Donald Trump aujourd’hui), l’ONG était considérée comme mal gérée, trop critique et non objective avec Israël.
C’est d’ailleurs avec ces deux derniers points que le président américain a justifié son départ, suivi de près par le pays hébreu.
Le département d’état a déclaré lors de l’annonce que « Cette décision n’a pas été prise à la légère et reflète les inquiétudes des États-Unis concernant l’accumulation des arriérés à l’Unesco, la nécessité d’une réforme en profondeur de l’organisation, et ses partis pris anti-israéliens persistants ».
Donald Trump et « la doctrine du retrait »
Un ancien membre de l’administration républicaine a déclaré – via son compte Twitter – que le thème du mandat (en ce qui concerne la politique étrangère) de Donald Trump était la « doctrine du retrait« .
Depuis son élection, Trump a tout simplement rompu certains accords de libre-échange avec des pays riverains. Il a ensuite retiré les États-Unis des accords de Paris, relatifs à l’écologie et au réchauffement climatique, avant de prendre de nouveau ses distances avec l’Unesco.
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