Après la publication de leur rapport inquiétant, des militants Greenpeace ont décidé de mener une action « coup de point » afin de montrer les failles du système de sécurité des centrales nucléaires.
Dénoncer les failles de sécurité estimées trop importantes
L’action s’est déroulée ce matin, aux alentours de 5h30 du matin, en Moselle. Des militants de Greenpeace ce sont introduits dans l’enceinte de la centrale de Cattenom. Ils ont ensuite allumé un feu d’artifice, à proximité de la piscine contenant des combustibles usés.
Pour rappel : la piscine de stockage des combustibles usés est – selon les rapports de Greenpeace – une zone à risque et très peu protégée, dans les centrales. C’est ce que les militants on voulu démontrer avec ce feu d’artifice.
Le feu d’artifice a duré près de 2 minutes 30 avant que les forces de l’ordre n’interviennent et ne facent évacuer les militants. Yannick Rousselet (chargé de campagne nucléaire chez Greenpeace) a expliqué leur objectif avait été de « franchir la ligne blanche pour dénoncer ».
EDF a essayé de limiter le coup d’éclat
Deux heures après l’opération spéciale de Greenpeace, EDF a publié plusieurs cours messages sur les réseaux sociaux. Ils ont ainsi déclaré qu’il n’y avait pas eu d’impact sur les installations et qu’il n’y avait pas eu d’accès à la zone nucléaire.
Cette déclaration a très vite été décriée et raillée par les internautes, qui leur signalaient que le feu d’artifice s’était déroulé à côté d’une piscine de stockage des combustibles usés. Malgré les nombreux messages de soutien à Greenpeace, EDF n’a rien rajouté de plus.
Les riverains de Cottenom ont expliqué aux journalistes que l’opération avait provoqué un déploiement des forces de l’ordre. Même les salariés d’EDF ne pouvaient pas rentrer, avant leur départ. La situation semble cependant être revenue à la normale.