Vous souhaitez revisiter votre assurance-vie et améliorer ses performances ? Il existe de nombreuses opportunités pour faire fructifier votre capital en toute sérénité. Comprendre l’allocation d’actifs au sein de ces contrats peut conduire à une meilleure rentabilité. Voici tout ce que vous devez savoir.

Choix de la contractation et allocation d’actifs

Dans un contrat d’assurance-vie, on différencie deux types principaux : monosupport et multisupport. Le monosupport investit uniquement en fonds euros (obligations d’États ou d’entreprises, à capital garanti), tandis que le multisupport, plus fréquent, alloue votre capital entre fonds euros et unités de compte (avec des risques de perte). La clé réside dans l’allocation d’actifs, c’est-à-dire la façon dont vous choisissez vos placements au sein du contrat d’assurance-vie. Entre la Bourse, l’immobilier, les fonds monétaires, les entreprises non cotées ou les produits structurés, il est essentiel de déterminer son profil de risque pour obtenir un rendement optimal.

Interprétation du rendement et prise de risque

Le rendement de votre contrat d’assurance-vie dépend de votre volonté à prendre des risques. Moins de risque peut impliquer un rendement moindre alors qu’une prise de risque plus élevée aura pour potentiel d’obtenir un rendement supérieur. Par exemple, si vous visez un rendement de 4,5% par an avec un maximum de protection du capital, vous pouvez envisager un produit structuré par une banque correspondant à vos besoins.

L’attractivité de la Bourse

Comparativement aux autres placements, la Bourse offre le rendement le plus élevé. En moyenne, sur 5 ans (2019-2023), les actions du CAC 40 ont affiché un rendement annuel de 11,18%, bien au-dessus de l’immobilier ou même des fonds monétaires. La Bourse est en effet considérée comme le meilleur placement en France sur les 40 dernières années.

Exemple d’allocation d’actifs

Imaginons que vous disposiez de 10.000 euros dans une assurance vie multisupport. Vous pouvez placer d’une certaine façon pour obtenir ce que vous voulez en termes de rendements, risques et diversité. Par exemple, en placant 3.000 euros en fonds euros, 6.000 euros en fonds actions et 1.000 euros en SCPI, vous pouvez viser environ 4,75% de rendement annuel. Si vous visez un rendement plus élevé, l’allocation aux actifs à risque devrait être augmentée.

Naviguer dans les choix d’investissement

Une fois que vous avez déterminé vos objectifs d’investissement et d’allocation d’actifs, il est important de sélectionner le ou les placements qui affichent les meilleures performances. Cela peut nécessiter l’aide de votre intermédiaire d’assurance-vie ou d’un conseiller en gestion de patrimoine.

Ouverture d’une nouvelle assurance-vie

Si vous estimez que les options offertes par votre contrat d’assurance-vie actuel sont trop limitées, vous pouvez ouvrir un autre contrat d’assurance-vie. Cela peut être fait chez votre établissement actuel ou dans un autre.

Compréhension des frais associés

Les frais associés à votre contrat doivent être scrupuleusement pris en compte. Ils peuvent grignoter votre rendement de manière significative. Les frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage et de sortie doivent être identifiés pour faire des choix éclairés.

Si toutefois l’assurance-vie ne vous rapporte pas assez, n’oubliez pas que c’est un produit d’épargne où vous pouvez viser le rendement, à condition de prendre les risques qui conviennent. Pour maximiser la rentabilité de votre contrat d’assurance-vie, découvrez-vous prêt à prendre plus de risques ou préférez-vous une approche plus conservatrice ?

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Alexandre, rédacteur passionné avec une solide expérience en gestion et ressources humaines, a été Sales Business Director pendant dix ans puis Responsable RH pendant cinq ans. Diplômé de Paris Dauphine en administration des affaires, il allie expertise et curiosité pour partager des informations claires. Contact : [email protected].

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