Les années passent et la justice semble toujours aussi intéressée par le cas de Sarkozy et ses épouses. En effet, alors que l’ex-Chef de l’état est déjà visé par une enquête pour faux, usage de faux et association de malfaiteurs dans les affaires Karachi ou du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, c’est désormais Cécilia Attias, son ex-femme, qui est ce jour visée par une enquête sur fond d’emploi fictif. En effet, celle-ci aurait reçu entre 2002 et 2003 des paiements à titre de salariée, de l’Assemblée Nationale. Alors qu’elle n’y occupait aucun poste officiel.
Cécilia attias (sarkozy), le nouveau dossier chaud au sommet de l’etat
Le Canard Enchaîné s’affirme désormais encore plus comme la bête noire des politiques. En effet, cet éditorial français a à de nombreuses reprises été à l’origine d’enquêtes visant des personnalités politiques françaises. Avec preuves à l’appui.
Et dernier scandale en date mis en lumière par le journal, le travail inexistant de Cécilia Attias (ex-Sarkozy), à l’Assemblée Nationale. En effet, d’après le Canard Enchaîné, celle-ci aurait été employée par l’AN comme assistante parlementaire alors que son époux, Nicolas Sarkozy occupait le poste de ministre de l’Intérieur.
Il n’est pas interdit à l’épouse d’un ministre d’occuper cette fonction. La pratique est courante dans le milieu. Mais où le bas blesse, c’est qu’aucune preuve du travail de Cécilia Attias n’a été retrouvé durant cette période. Ce qui éveille des soupçons d’emploi fictif.
Une femme engagée, des faits prescrits
« L’engagement professionnel de Cécilia Sarkozy au long de la vie politique de Nicolas Sarkozy de 1988 jusqu’en 2007 était de notoriété publique, en témoignent, si besoin en était, les nombreux articles de presse publiés sur le sujet. Elle était notamment très impliquée à Neuilly-sur-Seine et plus globalement dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine dont son mari fut le député. Lorsque [Nicolas Sarkozy] est devenu ministre de l’Intérieur en juillet 2002, elle a continué d’assurer un suivi des dossiers par un contrat à mi-temps d’assistante parlementaire auprès de Joëlle Ceccaldi-Raynaud qui avait succédé à Nicolas Sarkozy à l’Assemblée nationale, fonction qu’elle a occupée neuf mois jusqu’en mars 2003 » souligne l’entourage de Cécilia Attias.
Toutefois, et d’après Me Rémi-Pierre Drai, avocat de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, « pour peu que quelqu’un veuille la [Cécilia Attias Sarkozy NDLR] qualifier pénalement, les faits sont très largement prescrits. Le délai est de six ans ».