C’est un renversement de situation auquel personne ne s’attendait réellement. En effet après près d’une décennie de cavale et de procès, l’extradition vers les Etats-Unis de Julian Assange, créateur de Wikileaks, vient d’être bloquée par un tribunal britannique. On revient sur cet épisode marquant de la vie de la politique et de la justice américano-britanniques.
La justice britannique dit non aux Etats-Unis
C’est un coup de tonnerre qui s’est abattu sur la toile ce matin, à l’annonce des journaux britanniques de la décision de la justice british de ne pas extrader vers les Etats-Unis, Julian Assange.
Ce lundi matin en effet, la justice britannique a rendu son verdict final. Et l’Australien Assange, devrait être libéré dans les jours à venir.
Fondateur de Wikileaks, un canal de diffusion de documents classifiés et sensibles au sujet de la défense et la diplomatie américaine et mondiale, Assange était notamment poursuivi pour espionnage et conspiration à l’encontre des Etats-Unis. Il était notamment également accusé de viol sur mineur, et devait être extradé vers les Etats-Unis pour son jugement.
La justice britannique en aura finalement décidé ainsi. Après plus de 9 ans de traque et d’enquête.
Une vie d’Hermite
Après avoir publié des centaines de documents secrets de l’administration américaine en 2010, 700 000 documents pour être exacts, un mandat d’arrêt avait été émis par les Etats-Unis à l’encontre de l’Australien. Il encourait notamment 175 ans de prison pour les faits qui lui étaient alors reprochés.
Depuis lors, Assange avait demandé l’asile à l’Equateur et vivait reclus dans l’ambassade du pays d’Amérique Centrale à Londres. Il fut interpellé par la justice britannique et placé dans une prison de haute sécurité en 2019.
Pour autant, cette décision émise par la cour criminelle d’Old Bailey de Londres est susceptible de faire l’objet d’un appel.
Ça vous a plu ? 4.4/5 (21)